Noël Akchoté Noël Akchoté est un guitariste français né à Paris le 7 décembre 1968.C'est à 8 ans qu'il commence la guitare, puis il jouera et apprendra notamment avec Tal Farlow, Barney Wilen, Chet Baker, Philip Catherine, John Abercrombie.
Au début des années 1990, il s'éloigne du jazz pur pour s'intéresser davantage à une musique improvisée plus expérimentale.
Il joue dans les groupes de Henri Texier, Louis Sclavis, Daniel Humair, Jacques Thollot, Sam Rivers mais également avec Derek Bailey, Eugene Chadbourne, Fred Frith, Evan Parker, Lol Coxhill, Tim Berne ou George Lewis et Trash Corporation.
En 1991, il fonde l'Astrolab, laboratoire musical créé au début des Instants chavirés avec Thierry Madiot et en collaboration avec Benoit Delbecq et Daniel Beaussier qui se poursuivra jusqu'à fin 1994.En 1992, il reçoit le prix de composition du concours national de jazz de la Défense.
En 1996, il rencontre Quentin Rollet aux Instants Chavirés à Montreuil et décident de monter ensemble le label Rectangle qui sera actif jusqu’en 2003 et publiera en tout une cinquantaine de disques. A l’occasion du disque Morceaux Choisis, qui réunit les Recyclers et des chanteurs, il entame une collaboration avec Katerine qui se poursuit aujourd’hui encore (notamment au cinéma).
Rectangle a produit 2 albums de Jean-Louis Costes que Noël Akchoté invite désormais régulièrement sur ses disques
"Cabaret".
Le label a également découvert Red en produisant son premier disque Felk, puis une reprise de l’intégralité de l’album Songs From A Room de Leonard Cohen. Red participe lui aussi aux "Cabarets".
Il a également participé à deux disques d’entretiens, l’un entre les Straub et Thierry Jousse, et l’autre avec la contrebassiste Joëlle Léandre.En 1999, il débute une série d’enregistrements solos intitulés "Joseph" qui donneront lieu à 3 albums jusqu’en 2003.
Il a depuis collaboré avec David Grubbs, Luc Ferrari, David Sylvian, Jim G. Thirlwell (pour son groupe Steroïd Maximus), Bruno Letort, Max Nagl (actuellement encore au sein du quatuor jazz Big Four), Joey Baron, Otomo Yoshihide, Tetuzi Akiyama, Andrew Sharpley, John Giorno, Han Bennink, Jean-François Pauvros ou le groupe Earth de Dylan Carlson.
Ses deux derniers disques solos pour le label allemand Winter & Winter sont consacrés à la musique du guitariste Sonny Sharrock (Sonny II en 2004) et à celle de Kylie Minogue (So Lucky en 2007).
Parallèlement, il réalise pour la série "AudioFilms" de ce label des "Cabarets" enregistrés en public et réunissant des musiciens d’horizons toujours très variés. Il est également directeur musical de l’opéra Der Kastanienball - The Fall of Lucrezia Borgia sur un livret de Stefan Winter.Noël Akchoté est membre de la rédaction du magazine musical autrichien Skug. Il a travaillé sur les films de Thierry Jousse aussi bien comme acteur qu’en réalisant la bande originale de son premier long métrage Les Invisibles.
En 2007, il rédige la préface du livre Musiques expérimentales du journaliste Philippe Robert.
Du jazz à l’improvisation, en passant par la chanson, le rock ou la variété, son parcours et ses pratiques permettent difficilement de lui attribuer un style précis, pas plus qu’une appartenance à un courant ou à un milieu musical spécifique.
Il est également le frère aîné de l'artiste électro SebastiAn.
Discographie : 2007 : So Lucky (Winter & Winter)
2004 : Sonny II (Winter & Winter)
2003 : Adult Guitar (Blue Chopsticks)
2001 : Perpetual Joseph (Rectangle)
1999 : Simple Joseph (Rectangle)
1999 : Alike Joseph (Rectangle)1996 : J’en doute encore, notes sur le travail (Stupeur & trompette)
1994 : Picture(s) (Rectangle)
Soundpage(s) (Deux Z)
À plusieurs :2010 : Never Meta Guitar (Collectif, produit par Eliott Sharp, avec Mary Halvorson, Jeff Parker, Jean-François Pauvros, Janet Feder, Raoul Björkenheim, Noël Akchoté, Nels Cline, Brandon Ross, Mike Cooper, Michael Gregort, Scott Fields, Mick Barr, Kazuhisa Uchihashi, Gunnar Geisse, Clean Feed Label)
2009 : Hommage à Boris Vian "on est pas là pour se faire engueuler" (Collectif, Produit par Fred Pallem, avec Jeanne Moreau, Jean-Louis Trintignant, Michel Delpech, Thomas Fersen, Juliette, Arthur H, Olivia Ruiz, M, Lio, Arielle Dombasle, Carla Bruni, Philippe Katerine, François Hadji Lazaro, Juliette Gréco... AZ / Universal)
2008 : Toi-Même (avec John Giorno, Kevin Blechdom, Laetitia Sheriff, Han Bennink, Fritz Ostermayer, Otto Lechner, Bradley Jones, Jean-Louis Costes, Andrew Sharpley& Red, Winter &Winter)
2007 : Social Hide and Seek (de Red, Universal)
2006 : BOF Les Invisibles de Thierry Jousse (avec D Grubbs, Katerine, Matmos, Red & A Sharpley, Universal)
2005 : Der Kastanienball (AudioFilm avec J-L Costes, J Thirlwell, S Beresford, E Reijseger... Winter & Winter)
2004 : Cabaret Modern (AudioFilm avec Red, Giovanna Cacciola, John Greaves, J-L Costes... Winter & Winter)
2004 : Ecume ou bave (avec Jean-François Pauvros et Red, Signature)2003 : Impro-Micro-Acoustique (avec Luc Ferrari et Roland Auzet, Blue Chopsticks)
2002 : ¿lennyk.co.uk? (Featureless Electronic Soundscape #261) (avec E Minkkinen, A Bolus, A Sharpley, Signature)
2002 : Nom de Code : Sacha (avec Katerine, Margot Abascal, Charlie O. et Erick Borelva, Rectangle)
2002 : 33 (de Red, Universal)
2002 : Duets 2 (de Rahsaan Roland Kirk, Leo Records)2001 : Mondo-What ? (avec Régïs Boulard, Boxpock)
2000 : Rien (avec Erik Minkkinen et Andrew Sharpley, Winter & Winter)
2000 : Love your smile (de AE, avec Andrew Sharpley et Emiko Ota, Fresh Air)
2000 : Quelque part (de Mendelson, Lithium)
2000 : Bande originale (de Luigee Trademarq, Rectangle)
2000 : Translucide (de Vincent Courtois, Enja Records)
2000 : Hardfiskur (avec Régïs Boulard et Régis Huby, Boxpock)1999 : Au Bordel, Souvenirs de Paris (AudioFilm avec S Andres, L Coxhill, D Farkas, Charlie O, C Minck... W & Winter)
1999 : Goodbye Gary Cooper (de Corin Curschellas, RecRec)
1999 : Noël Akchoté et Bruno Meillier (SMI)1998 : Lust Corner (avec Marc Ribot et Eugene Chadbourne, Winter & Winter)
1998 : Live at Les Instants Chavirés (de Evan Parker avec Lawrence Cassereley et Joel Ryan, Leo Records)
1998 : Beautiful Contradiction (de Aki Onda, avec B Bargeld, S Fisher-Turner, L Sharrock, S Bernstein... All Access)
1998 : Le sentiment des brutes (de Régis Huby, Transes européennes)
1998 : Xmas Songs (7" avec Phil Minton et Lol Coxhill, Rectangle)1997 : Somewhere Bi-Lingual (avec Evan Parker, Paul Rogers et Mark Sanders, Siesta)
1997 : My Chelsea (avec Phil Minton et Lol Coxhill, Rectangle)
1997 : Sexe, amour, poésie... (7" de Raymond Chanté, avec Dom Farkas et Jean-Louis Pégorier, Rectangle)
1997 : Buenaventura Durruti (V/A, Nato)
1997 : ICIS (de Guillaume Orti, In Situ)
1997 : Voices of Rumantsch (de Corin Curschellas, MGB)1996 : Réel (avec Fred Frith, Rectangle)
1996 : Close To The Kitchen (avec Derek Bailey, Rectangle, rééd. CD Blue Chopsticks 2003)
1996 : Configurations (de Sam Rivers, avec Jacques Thollot, Tony Hymas et Paul Rogers, Nato)
1996 : Vivre encore (7" de Jean-Louis Costes, avec Didier Petit, Rectangle)
1996 : Island songs (de Mike Cooper, Nato)
1996 : The Story of Ball Paul (avec Anna Luif, Amanita)1995 : Remake of the American Dream (de Tony Hymas & Barney Bush, Nato)
1995 : Machination (de Hélène Labarrière, Deux Z)
1995 : Les Films de ma Ville (V/A, Nato)
1995 : Rapa nomada (de Corin Curschellas, MGB)
1995 : Red Boot (de Noël Akchoté/M.A.O., avec Dom Farkas, Hélène Labarrière et Erik Borelva, Deux Z)
1995 : Tenga Nina (de Jacques Thollot, Nato)
1995 : Racines Radicales (Rectangle)
1995 : Mad Nomad(s) (de Henri Texier, Label Bleu)1994 : L'Amour (V/A, Deux Z)
Avec David Grubbs :
2002 : Rickets & Scurvy (Drag City)
2001 : Thirty-Minute Raven (Rectangle)
2000 : Aux Noctambules (Rectangle)
2000 : The Spectrum between (Drag City)
1999 : The Coxcomb (Rectangle)Avec The recyclers :
Avec Max Nagl
1997 : Morceaux Choisis (avec Sasha Andres, Ignatus, Katerine & Irène Jacob, Rectangle)
1997 : Visit (Deux Z)
1996 : The Recyclers (Rectangle)
1994 : Rhymes (Deux Z)
2007 : Big Four Live (avec Max Nagl, Steven Bernstein et Bradley Jones, Hatology)
2002 : Big Four (avec Max Nagl, Steven Bernstein et Bradley Jones, Hatology)
2001 : Ramasuri (de Max Nagl Ensemble, Hatology)
2001 : The Evil Garden (de Max Nagl, avec Lol Coxhill, Patrice Heral, Josef Novotny, Julie Tippetts, November Music) Quelle pédale d'effet as-tu eu ou découvert en tout premier ? … Gamin j'ai fais du lèche vitrine comme un fou, de 9,10 ans à parfois encore maintenant. Je viens du sud de Paris et à cette époque la rue de Rennes, les quartiers Montparnasse, Denfert-Rochereau, Motte-Picquet Grenelle avaient encore beaucoup de boutiques d'instruments (Hamm par exemple ou Beuscher).
La toute toute première pédale que j'ai achetée, car je ne pouvais pas m'en procurer de plus chers, c'est un fantasme, un objet que je savais pertinemment ne produire aucun effet : un Multi-Jack Eletctro-Harmonix (cinq entrées / sorties sur la même boîte d'allumette).
Ensuite c'est aussi l'époque où les choses commencent à changer beaucoup dans l'électronique (fin 70 début 80), j'ai dû dans l'ordre avoir : un Booster Electro-Harmonix (LPB-1) qui se branchait directement sur le jack de la guitare, une Small Stone, et je me souviens tout particulièrement de ma première Ibanez jaune, Flanger FL9. J'avais aussi un tout petit ampli 15 W Novanex avec un vibrato que je regrette encore (et des boutons oranges, violets, etc).
La chaîne du bout des pieds
Mai 2011
J'utilise le plus souvent ces derniers temps : une Telecaster,
(un jack Fender Gold Premium Acoustasoniccable)
qui entre dans un Boss Chromatic Tuner TU-3
puis va dans une MXR Phase 90, un MXR Distortion Plus,
puis un Tremolo Schaller 316 (ou idem mais plus ancien selon),
qui entre dans un Deluxe Memory Man de Electro-Harmonix
et sort en Stéréo sur deux amplis Fender Twin Reverb
(Backline, Silver Face avec Tremolo & Reverb unit en état de marche).Guitares
Amplis
Les Guitares que j'utilise le plus souvent sont :
Fender Telecaster American Vintage 52,
Gibson ES-175-D Cherry Sunburst (1973),
Fender DUO-SONIC Cherry Sunburst (Vintage original de 1962)
ou parfois : Höfner Verythin (Red, Vintage 1963,
Filets Plats Thomastik Infeld, accordée en C# ou D en dessous),
voire une Harmony Rocket (Vintage 1967).
En Acoustique : une Ovation 1617 (de 1986),
une Martin 00-15M et une série de Framus Vintage
(Sorella, Capri& Tango des années 60's)
Pour les cordes, j'utilise principalement (selon guitares) : Fender Bullet Pure Nickel (10-38), Ernie Ball Super Slinky (10-42 & 11-48), D' Addario XL Pure Nickel (10-42 & 11-48), Thomastik-Infeld (Flat Wound)
Swing Serie (12-50 & 13-53), Martin SP Acoustic Bronze (12-54)
Médiators : Principalement des Fender Classic Celluloid X-Heavy et des Triangle Fender Shell X-Heavy, plus un tas d'autres formes et matériaux selon les voyages et achats (Triangle GRECO au Japon).
En ce qui concerne les amplis j'utilise principalement du Backline
(Fender Twin Silver Face), je garde encore un Fender Deluxe (Silver Face), un VOX AC-15, un Polytone Mini-Brute
et un Gibson EH-150 (Vintage USA 1937). Comment s'est nourrie ta "culture
de l'effet" ? Vaste sujet qui demanderait un chapitre entier... Je n'ai pas de "culture" de l'effet, en fait les effets sont la dernière extrémité lorsque je ne peux pas l'obtenir avec les doigts, le médiator et l'ampli. La plupart des effets que j'utilise sont à la fois quasiment organiques (Drive, Tremolo d 'ampli, Phase, Echo), de sorte qu'ils ne doivent être que le somment de ce que je joue déjà sans effet. J'ai plein de pro et de con au sujet des effets, le premier problème majeur étant qu'ils réduisent de beaucoup la dynamique du jeu et écrasent de même le spectre, le champs sonore. Disons qu'à partir d'un Fender Twin Reverb avec un Gain / Volume dessus (Drive), un Tremolo et une Reverb, les effets dont je risque d'avoir besoin en plus sont quasiment nuls, ou alors vraiment dans certains contextes (des effets tournants, de manière très légère comme : Phase, Chorus, Flanger ou de l' Echo / Delay ). Collectionneur, curieux, moderne ou
tout à la fois ? Voilà, "tout à la fois" est la définition la plus juste. Avec le temps (plus de 30 ans de musique), j'ai en gros essayé 80 % de ce qui existe, et eu entre les mains un peu de tout (des Guitares Synthés, Midi, Multi-Effets aux pédales les plus vintage achetées sur la route, entre Londres, NYC ou Berlin).
Je doit être intermittent du fétichisme, parfois je ne peux pas me retenir devant une pédale (un Phaser DOD Vintage à Minneapolis) et quelques temps plus tard je suis prêt à tout fourguer pour garder le dernier modèle de série (en ce moment par exemple).
Je ne garde souvent que les choses que je ne retrouverais pas facilement au cas où, et puis le matériel que j'utilise régulièrement qui le plus souvent est totalement neuf et acheté en 2 exemplaires.
Le truc est lié aussi à ta pratique, sur la route par exemple, en tournée avec un avion par jour, des valises de pédales en soute, avoir du matériel Vintage est peu fiable, il vaut mieux pouvoir racheter la même dans n'importe quelle boutique si ta valise n'arrive pas. Dernière pédale d'effets achetée ? Un Deluxe Memory Man Electro-Harmonix récent (justement pour l'avoir neuve et ne pas transporter le modèle plus ancien que j'adore et qui ne se fait plus ). Prochain effet convoité ? Je voudrais essayer le modèle Behringer Vintage Time Machine qui semble être une pure copie de la Memory Man pour voir.
Quelque chose qui soit stéréo pour les solos, et me permette de décaler avec une légère couleur le premier ampli du second.
Sinon un projet plus ancien de longue haleine, trouver une GR-700 ou GR-300 Roland pour travailler les solos "Alike Joseph" mais tout à la guitare Synthé j'y pense depuis 10 ans sans être encore passé à l'acte ). L'effet que tu n'auras jamais au bout
des pieds ? Je ne sais pas… ne jamais dire "jamais", mais disons par exemple tous les pédaliers multi-fonctions avec fenêtre pour accéder aux réglages, c'est vraiment ce que je redoute, ou les amplis avec rack à l'intérieur. Mes pédales favorites sont toujours celles qui se résument à un bouton d'intensité, fonctionne à pile, et le reste je le fais moi même avec les doigts. Quel artiste ou groupe conseilles-tu
pour découvrir la bonne utilisation
des effets ?Je colle là… Harvey Mandel, Clarence White, Robert Fripp, Jimi Hendrix, Philip Catherine, Larry Coryell, Danny Gatton, Andy Summers, Jeff Beck, Nile Rodgers, etc … en fait je peux être beaucoup plus influencé par un guitariste assez obscure mais qui a une utilisation assez unique de tel ou tel effet (Robert Quine et la Distorsion, Johnny Guitar Watson et le Flanger, Joe Diorio et l'Octaver, etc voire Adrian Belew ou David Torn, Steve Howe...). Quel guitariste est selon toi le parfait
utilisateur des pédales d'effets ?Ceux qui te font entendre un effet alors qu'ils sont droits dans l'ampli avec un seul jack à ce moment précis (Bill Frisell avec sa Telecaster)… Une fois de plus ceux qui te font oublier l'effet en fait, mais pour qui l'effet est indissociable de tel où tel enregistrement, solo, etc, bref un tout. Quelle chanson illustre pour toi la
meilleure utilisation d'effets ? Le solo d'Axel Bauer sur "Cargo de Nuit" ? L'effet conditionne-t-il ta façon de composer ou au contraire, vient-il en second plan ? Là aussi c'est difficile à dire en fait… Ce serait très facile de dire "non jamais" et pourtant certaines pédales (MXR Phase 90 ou plus récemment le Micro Flange de chez MXR aussi, pédale troublante pour moi très fine) ont vraiment un effet… Je ne sais pas mais brancher un Stéréo Chorus Ibanez + un Tube Screamer Ibanez vont tellement me faire penser par exemple à John Abercrombie que naturellement je vais me laisser à jouer un peu comme lui en pensant à lui.
Et j'en aurais d'autres des exemples de ce type. Par exemple je pense que lorsque le Synclavier ou le Synthaxe sont arrivés certains ont tellement fantasmés dessus qu'une musique est arrivée, qui n'aurait jamais eu lieu sans. Un peu comme l' EWI pour les saxophonistes, et Michael Brecker en particulier. Ton pire souvenir avec un effet ? Oui et non, en fait la grande majorité du marché est destinée quand même aux amateurs, donc beaucoup de choses sont fait pour "faire effet" plus que avoir de l'effet.
Par exemple lorsque tu cherches un véritable Tremolo (jouant sur le volume et non le pitch ), 90% de ce qui se vend sous ce nom sont des déphasages … sortent de Chorus bas de gammes.
Et ce genre de choses est assez courant je trouve chez plein de marques.
Sur scène un effet qui ne me va pas je le débranche dans la seconde et l'enlève.
En fait je n'essaie presque jamais les effets avant la scène, je regarde ce qui est dispo en magasin ou ce qui vient de sortir, je la prends et puis ensuite hormis changer la pile je ne la branche jamais avant la scène, où là je peux voir un peu les possibles et la garder ou pas. Une anecdote sur une de tes pédales d'effets ? Lorsque j'ai acheté ma première Memory Man (Electro-Harmonix) j'ai commencé à ne pas pouvoir m'en passer en solo, et après peut-être six mois de voyages, un truc est arrivé (accident ou valise balancée à l'aéroport, je ne sais pas quoi au juste) mais disons que les boutons ne fonctionnent plus du tout comme ils devraient, les réglages sont devenus très aléatoires et peuvent même se mettre à changer seuls en plein set, MAIS par contre, le son qui en sort, je ne voudrais le perdre pour rien au monde.
Comme si le petit lutin magique dont je rêvais môme devant la vitrine de chez Hamm rue de Rennes était entré dedans et avait exaucé mon souhait, on dirait un écho à bande maintenant, presque une Echoplex. … c'est pour ça que j'en cherche une autre pour voir si le "miracle" peut advenir encore… ( rires ). Le petit truc sympa qui fait plaisir... Oui, le fait que personne ne soit encore arriver à reproduire ou "stabiliser" le son d'une pile 9 V en train de mourir dans une pédale…
Je crois que c'est vraiment mon effet favori avec le Tremolo, je sais que certains vont jusqu'à se trimballer avec des sacs de piles 9 V au bord de la fin. L'effet "ultime" dont tu ne te passeras jamais, pour toi c'est ... ??? Mes doigts, l'électricité et Henry Ford. Sites internetwww.discogs.com/artist/Noël Akchote
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