La culture et la sensibilité musicale de Johann Berby sont à l'image de ses origines : indienne, malgache et mozambicaine.

Dans le respect de ses cultures et des autres, il est sans cesse à la recherche de nouveaux métissages, passionné de musiques traditionnelles qui portent souvent en elles toute la richesse d'un peuple et d'une civilisation.

Johann Berby commence la basse électrique à l'âge de 16 ans.

A 18 ans, il entre à l'Ecole Nationale de Musique Classique de Valenciennes.

C'est à cette époque qu'il rencontre Vincent Ségal, qui devient son mentor, une personne dont il s'inspire musicalement.

Ségal lui apporte une vision éclectique de la musique, lui fait prendre conscience de la magie des musiques traditionnelles et de l'importance de la recherche culturelle et identitaire…

Berby rencontre Florence Comment, disciple de Kishori Amonkar et de Tulika Ghosh, qui l'amène en Inde, à Bombay, pendant 6 mois.

C'est à l'occasion de ce voyage qu'il collabore en concert avec Trilok Gurtu. Johann travaille durant 5 ans comme membre permanent dans le "Trilok Gurtu Band".

En 2012, il décide de quitter le groupe pour sa carrière personnelle.

Il continuera de collaborer avec Trilok Gurtu dans d'autres pays.

Johann Berby a travaillé et joué avec : Trilok Gurtu Band, Shankar Mahadevan, Jan Garbarek, Oumou Sangaré, Vieux Farka Touré, Yaël Naïm & David Donatien, Baba Sissoko, Fatoumata Diawara, Marcus Miller, Rosemary Standley, Mayra Andrade, Sibiri Samaké, Aly Keita, Mory Kanté, Blick Bassy, Ernst Reijseger, Sonia Wieder Atherton, Vincent Ségal, Victor Deme, Foula, Les Tambourgs de Brazzaville (musique du Congo), Catherine Potter, et bien d'autres encore.

Discographie (non exhaustive)

Je nourrie ça au hasard quand je découvre un groupe et que le bassiste utilise des effets, je me dis : "mais c'est quoi ce son ?"
Je découvre encore plein plein de choses aujourd'hui.

La chanson qui pour moi illustre le mieux les effets c'est Ali Farka Touré sur "Ali's Here".
Certes, ce n'est pas un effet ultra flashy mais c'est tellement efficace et subtile... Ce son me donne trop envie de danser non stop comme un malade mental !
Mon guitariste préféré avec Muddy Waters !

Cela dépend du titre, du thème, de ce que l'histoire raconte, de ce que l'on veut exprimer.
Par exemple dans mon album Métisse Maloya, il y a un titre qui parle de la pollution (Polission), dès le début j'avais dans ma tête toute l'orchestration et l'effet Chorus sur la basse qui tournait en boucle dans ma tête en plus de l'orchestration. Impossible de dormir quand c'est comme ça ! Hahaha...