Loïc Caradec
Photo Loïc Caradec
Après avoir étudié le piano classique (pendant deux heures), le petit Loïc s’est finalement tourné vers la guitare, persuadé que ça l’aiderait à faire "connaissance" avec de belles jouvencelles.

Ses influences, au départ, étaient plutôt tranquilles... Dire Straits, Mark Knopfler et... Dire Straits.
Mais il s’est vite rendu compte qu’il n’arriverait jamais à imiter son héros.

Il s’est alors tourné vers le blues. A force de jouer, d’écouter, d’étudier la théorie musicale (pendant une heure), il a fini par réussir à se forger de solides chorus et à être d’une prétention insondable.
 
Devant tant de facilité (l’un de ses bons camarades, un certain Julien B. le compare souvent à de vieux bluesmen morts), il a donc choisi de se dresser des obstacles à surmonter.
C’est ainsi qu’il s’est mis au ukulélé.

Ses exploits avec le Guitare Village Unlimited Ukulele Orchestra, puis avec le Good Vibes Unlimited Ukulele orchestra, l’ont conduit à se produire avec un certain Corbier et à réaliser quelques vidéos de reprises hantant aujourd’hui encore la Toile.
Il n’a pas hésité à utiliser un Q-Tron ou une Distorsion sur certaines, comme Proud Mary ou Red House.
Après cette aventure, il monte le groupe qu’il garde depuis toujours en sommeil et qu’il réveille pour certaines occasions, en faisant appel à divers amis musiciens : le Fabulous Titty Twister.
Il s’agit d’un groupe de reprises blues rock qui se produit de temps en temps à l’occasion d’une œuvre caritative ou d’une fête de la musique.

En parallèle, il intègre le projet Rama, de style beaucoup plus soul. Il va participer à quelques concerts et au tournage d’un clip, et se faire quelques bons amis.
Mais Fabrice, le leader, préfère mettre le groupe entre parenthèses pour se consacrer à d’autres projets.
Le clip "Je garde espoir" est néanmoins visible là aussi sur la Toile (on y contemple entre ses pognes une Loïc Le Pape prêtée par Guitare Village).
 
Aujourd’hui, entre quelques passages aux séances Open Mike du pub irlandais le Galway à Paris, et quelques coups de pouce à son Padawan (Romain B. et son projet All The Roads - à guetter), Loïc (qui se fait souvent appeler Goulven), s’est joint à une formation existant depuis 2008 : les Raoul d’Enfer.
Le groupe a déjà un solide répertoire de compositions (avec textes en français) dans un registre "rock fort". Loïc y officie en tant que guitariste soliste.

Après quelques répétitions, les premières dates sont déjà en vue. Et nul doute que des images apparaîtront bientôt dans nos écrans d’ordinateur.
 
Nous avons donc là un guitariste ouvert à bien des univers différents, n’ayant pas peur de se lancer des défis, ni de lancer sa vieille Stratocaster Junior à l’autre bout de la scène, d’ailleurs...

Loïc en train de remonter son groupe, les Fabulous Titty Twisters.
Il se charge désormais du tournage et de la production des vidéos de démo pour Guitare Village, ainsi que du projet Guit Deal, via Rock Star, microsociété de production en gestation.
 Quelle pédale d'effet as-tu eu ou découvert en tout premier ?
C’était un multi-effets... Un Zoom 2020.
Et comme à l’époque j’ignorais que le mieux pouvait être l’ennemi du bien, j’avais tendance à empiler les effets jusqu’à obtenir une purée inaudible.
Schéma Loïc Caradec

 La chaîne du bout des pieds
Photo Pedalboard Loïc Caradec
Mars 2013

Voici ma nouvelle config :
VL Effects Bullit 82 (la seule qui reste),
Pr Glutzenbaum Honk Machine
(un proto d'OD offert par son créateur pour mon anniversaire !!!),
Polytune TC Electronic,
Ibanez Phase Tone (Japan),
Budda Bud Wah (premier modèle,
achetée à True Tone, Santa Monica $99,95, c'est marqué dessus !),
Eventide Space (sur scène essentiellement pour la Reverb Spring,
le Tremolo et le léger Delay) et à la maison pour tous les trucs fun
qu'on peut faire avec).


Led Fiche Précédente Voir la chaîne du son précédente Led Fiche Précédente

Guitares
Fender Stratocastor (une Strat junior, quoi),
1 P90 Bareknuckle Mississipi Queen en position bridge,
un volume, un jack (dans le pickguard).
A la base, c’était une Strat Plus verte nacrée moche de 92...
A la base. Achetée neuve... Mon premier crédit !
Fender Telecaster US standard 2006 "Esquire-isée" (’55 bridge Hepcat)
repeinte en bleu métallisé "texturé" garanti mauvais goût.
Tonalité, volume, jack. (A l'origine, elle était Apple Candy Red)

Amplis
JMP MK-2 100 W détubé en 50 watts + 4 x 12 JCM Bass 1984.
Le tout ayant, disons... vécu.

Photo Loïc Caradec
La Swempe Fuzz de Loïc par Adrien

Photo Loïc Caradec
Loïc en sideman de Romain (All the roads)
 Comment s'est nourrie ta "culture
  de l'effet" ?
Assez récemment, au contact de mes camarades adeptes de la chose, et face à la vitrine bien garnie de Guitare Village.
Avant, je ne jurais que par les multi-effets.
J’ai également eu la chance de rencontrer des faiseurs d’effets qui m’ont transmis leur passion...
Vincent de VL Effect, Rodolphe de BenRod et Adrien Chauveau, notamment.
 Collectionneur, curieux, moderne ou
  tout à la fois ?
Moderne ?
Tout dépend du projet auquel je participe.
Pour Raoul d’Enfer, je recherche la fiabilité, la simplicité et, la solidité (j’ai le pied lourd).
Dans un registre plus calme, je peux aligner une dizaine de pédales dans mon pedalboard que je mettrais des heures à régler pour trouver le bon son...
Collectionneur ?
Pas vraiment, vu que je déteste que mon matos prenne la poussière.
Je revends à tour de bras pour acheter autre chose (le plus souvent sur le marché de l’occasion).
Curieux ?
Quand j’y repense, je crois que j’ai une bonne centaine de pédales...
Dont beaucoup d’OD !
Oui, on peut dire que je suis curieux et ouvert à de nouvelles expériences.
(En matière d’effets, hein !)
 Dernière pédale d'effets achetée ?
Morley Dragon Wah 1.
Il me fallait une Wah taillée pour le gros son.
Et solide, donc.
 Prochain effet convoité ?
J’attends l’arrivée de ma Fuzz perso, réalisée par Adrien Chauveau...
J’ai essayé le prototype dans une boîte en bois sur scène (photo). C’était assez furieux !
 L'effet que tu n'auras jamais au bout
 des pieds ?
Tout ce qui modélise un ampli, une OD ou une Fuzz.
Mais bon, qui sait...
Peut-être qu’un jour Line 6 arrivera à me convaincre...
 Quel artiste ou groupe conseilles-tu
  pour découvrir  la bonne utilisation
  des effets ?
Pink Floyd, Muse...
 Quel guitariste est selon toi le parfait
  utilisateur des pédales d'effets ?
Bellamy.
Ce type est un kamikaze de l’effet.
Le coup du Kaos Pad intégré à la gratte est un de mes fantasmes inassouvis.
(Et il m’en reste peu).
 Quelle chanson illustre pour toi la
  meilleure utilisation d'effets ?
J’aurais du mal à être original sur ce coup là...
Allez, "Proud Mary" repris au ukulélé par le Guitare Village Ukulélé Orchestra ! 
Je suis assez fier du son de canard de mon Chorus au Q-tron.
 L'effet conditionne-t-il ta façon de
  composer ou au contraire, vient-il
  en second plan ?
Je suis persuadé que tout influe sur la façon de composer. L’humeur, le temps, les guitares, les amplis, les effets...
Souvent en intégrant un nouvel effet, j’ai quelques idées rigolotes que je matérialise sous forme de petit jingle, peu importe le style.
Un de mes camarades appelait ça des "Post it". C’est resté.
 Ton pire souvenir avec un effet ?
La bonne blague de la pédale de Disto au volume trop bas...
Ou le switch d’une Wah-Wah hors de prix (ça commence par Full...) qui me claque sous les orteils à la 4ème utilisation.
Les nerfs.
 Une anecdote sur une de tes pédales
  d'effets ?
Je me suis servi une fois de ma Fuzz Factory.
Je l’ai essayée avant de l’acheter. Elle m’a plu.
Une fois branchée chez moi, je l’ai tripotée 10 minutes et je l’ai revendue quelques mois plus tard. (A perte)
.

Photo Loïc Caradec
 Le petit truc sympa qui fait plaisir...
La Fuzz bidouillée par mon pote Adrien rien que pour moi (la SWEMPE Fuzz... une référence à Austin Powers - SWEdish Made P...).
Ça fait toujours plaisir d’avoir une pédale (et surtout une Fuzz) développée rien que pour soi, en suivant ses caprices de rock star. Promis, je t’en dirai plus quand je l’aurais sous les pieds.
 L'effet "ultime" dont tu ne te passeras jamais, pour toi c'est ... ???
Ma VL Effect Bullit 82 Reissue.
Elle a un effet magique sur à peu près tout ce qui l’entoure.
C’est un genre de Treble boost avec un petit truc en plus...
Elle excite l’ampli, quel qu’il soit, pour le rendre encore plus gras et tranchant (un kébab fourré aux lames de rasoirs, quoi).
Placée en tête de chaîne (voire carrément scratchée à la guitare), elle titille ma Cream Can pour lui faire cracher ses boyaux. C’est juste jouissif.
Et elle reste musicale quel que soit ce qu’on fait avec ses deux potards...
L’ATKton permet de passer d’un son incisif à faire tomber les dents rappelant les grincements des rails du métro aérien de Chicago à des attaques bien grasses et boueuses, sentant bon la moiteur des rads à rednecks du fin fond du Texas.
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