Adrien Dennefeld
Photo Adrien Dennefeld
Adrien Dennefeld est improvisateur et compositeur.

Il joue dans des contextes variés et fait de nombreuses rencontres d'improvisation et des résidences de création musicale.

De la France à la Norvège, en passant par l'Inde et le Canada, il voyage beaucoup et joue de la guitare et du violoncelle dans des contextes très variés, et compose pour l'ensemble de ses groupes.

Il participe régulièrement à des projets de théâtre et de danse, et compose de la musique pour le cinéma.

Né le 7 novembre 1983 à Strasbourg, d'un père chef d'orchestre et compositeur, et d'une mère mélomane, Adrien baigne dans la musique et les arts depuis tout petit.

Il débute le violoncelle à l'âge de sept ans puis la guitare électrique huit ans plus tard, bercé par des groupes tels que The Who, Bruce Springsteen, Queen ou encore Bob Marley.

Quelques années plus tard, il découvre la scène métal et une nouvelle dimension de la guitare électrique (le rapport aux rythmiques rapides, une certaine virtuosité technique).
A cette époque il délaisse un peu le violoncelle, qu'il joue occasionnellement en orchestre ou en quatuor, mais ses années de pratique lui donne beaucoup de facilités techniques sur la guitare et une bonne oreille.

C'est en 2000, à 17 ans, qu'il décide de faire de la musique son métier, nourri par de nombreuses années d'expériences artistiques variées (danse contemporaine, théâtre, choral, orchestre symphonique, quatuor à cordes, groupe de métal…), et inspiré par la confance que lui porte ses professeurs et son père notamment qui l'oriente vers le conservatoire de Strasbourg.

Afn de préparer le concours qu'il passera en tant que guitariste, Adrien prend ses premiers cours de guitare où il découvre le jazz et certaines de ses figures, Wes Montgomery, George Benson, Pat Martino, Jim Hall, Charlie Parker et John Coltrane notamment.

En 2001 il réussit le concours d'entrée du département des musiques à improviser du conservatoire de Strasbourg où il démarre une formation en improvisation, composition, arrangement et direction de projet auprès de ses professeurs Bernard Struber, Benjamin Moussay, Stéphan Oliva, Philippe Aubry, Michaël Alizon, Luc Isenmann, Jean-Marc Foltz, et des intervenants tels que David Murray, Yann Maresch, Bruno Chevillon, Vincent Courtois, Georges Aperghis.

Il reprend également le violoncelle en tant qu'improvisateur et dès lors joue des deux instruments à part égale.
C'est une période de grandes découvertes : la musique concrète, le mouvement Fluxus, Fred Frith, Tom Cora et la scène anglaise, Kurt Rosenwinkel, Chris Speed, Tim Berne, Marc Ducret, Hank Roberts, Bill Frisell, Didier Petit, Vincent Ségal, Hermeto Pasqual, Gil Evans, les réalisateurs Stanley Kubrik, Iniaritu, Terrence Mallick, les musiques de flm de Gustavo Santaolalla et Cliff Martinez, et Barre Philipps qui lui inspire un profond respect en tant qu'humain et musicien et la découverte de l'importance "d'être dans l'instant".

Il sort diplômé en guitare et violoncelle avec mention en 2004, et jusqu'en 2006, poursuit un cycle d'improvisation et de composition avec Stéphan Oliva qui l'amènera notamment à renouveler son rapport à la guitare en étant confronté aux possibilités du piano (accordage, utilisation du tapping pour étendre le registre de jeu mélodico-harmonique, polyrythmies...).

Il valide son cycle en composant la pièce "L'arbre rouge" pour un grand ensemble de 9 musiciens.

En 2005 il crée le quintet Ozma avec lequel il gagne le concours de Jazz à la Défense un an plus tard (premier prix de groupe et premier prix de soliste), s'en suit une tournée de 25 concerts à l'étranger en 2007 via le programme Culture France dont il est lauréat.

Parallèlement à Ozma, il crée le trio de post-rock Yarsunt, le quartet de musique et de poésie sonore Groof!, joue avec des musiciens traditionnels du Burkina Faso (tournée au Burkina en 2008), intègre le groupe de rock U.S Chapel Hill (violoncelle), joue en duo avec le saxophoniste Michaël Alizon au festival Jazzdor Berlin et Strasbourg, rencontre le pianiste Chris Jarrett et intègre son groupe "four free", accompagne des danseurs en solo, fait un stage de direction sur signe avec Olivier Benoît, et crée la musique de trois flms du réalisateurs Damien Fritsch avec la batteuse japonaise Yuko Oshima.

Depuis 2007, il a effectué plus de 500 concerts à travers le monde (dont 5 tournées de plus de 20 concerts avec Ozma, lauréat Jazz Migration 2009).

On retiendra notamment les Festivals de Jazz d’Orléans, Reims, Rendez-vous de l'Erdre, Radio-France et Montpellier, Jazzdor Strasbourg et Berlin, Roma Jazz Festival, London Jazz Festival et club Vortex, Grand théâtre de Varsovie, Jazzklub Rura de Wroclaw (Pologne), Parlement européen de Bruxelles et Strasbourg, Jazz goes to town festival (Tchéquie), Le Moods (Zurich), Riga Jazzclub (Lettonie), Vilnius Mama Jazz Festival (Lituanie), Pula Jazz Festival (Croatie), Reigen Live Wien (Autriche), Phiharmonie de Minsk (Bélarus), Abbaye de Neumünster à Luxembourg, Club Cosmopolite d'Oslo, Blue frog de Bombay, ainsi que des tournée en Suède, Norvège, Angleterre, Burkina Faso, Népal, Inde (Alliances françaises), et Canada.

Avec Ozma il a effectué un projet de rencontre avec des musiciens et danseurs carnatiques (musique et danse classique d'Inde du sud), avec lesquels une tournée a eu lieu en Inde en 2012 et en France récemment (5 concerts dont le studio de l'Ermitage le 2 juillet 2013).

Il a composé les musiques des flms des réalisateurs David Unger et Nicolas Pallay, tous multidiffusés (France 3, Arte, RTS, Canal+).

En juillet 2012, Adrien effectue une formation de musique à l'image pour parfaire ses compétences en production musicale afn d'étendre son activité de compositeur de musique de flm.

Récemment, il était présent au mois de juillet sur le festival d'Avignon avec la compagnie Pierre- Jean Peters dans une adaptation de "L'étranger" d'Albert Camus avec un comédien et les deux autres musiciens Jean-Pierre Jullian (percussions) et Guillaume Séguron (contrebasse), ainsi qu'à l'AJMI pour 4 concerts avec le quartet du saxophoniste Luis Vina "Mobile".


Groupes et ensembles de musique :
Barbacana (guitare, violoncelle, composition), Féline (guitare, objets), Four Free (guitare, électroniques),
Jean-Pierre Jullian Sextet (violoncelle), Mobile (guitare), Ozma / La Compagnie Tangram (guitare, électroniques),
Trio Besnard-Dennefeld-Jullian (violoncelle), We Are All Americans (guitare, composition), Yarsunt (guitare, composition).

Musiques de film pour :
Nicolas Pallay ("Roger McGowen, condamné #889"), David Unger ("Les 4 fusillés du Kremlin-Bicêtre", "Louis Schweitzer, patron et de gauche"), Damien Fritsch ("Emile Gallé, la Nature dans l'Art", "Les Enracinés", "L'attente").

Théâtre / Danse :
Compagnie Pierre-Jean Peters (guitare, composition, improvisation), Compagnie "Vitriol Mente" (violoncelle, composition, improvisation), Compagnie "Le Temps Présent" (composition de la B.O),
Centre Européen de la Danse, le Carré d’art (spectacles depuis 2006, musique pour une série de 5 DVDs).
 Quelle pédale d'effet as-tu eu ou découvert en tout premier ?
La pédale Boss Metal Zone, au casque (et oui je n'avais pas assez d'argent pour m'acheter un ampli), le son est... spécial...
le miaulement de chat incarné ! ;-)
Cela dit c'est un filtre intéressant quand elle n'est pas utilisée de manière conventionnelle.
Schéma Adrien Dennefeld

 La chaîne du bout des pieds
Photo Pedalboard Adrien Dennefeld
Octobre 2013

Guitare, Digitech Expression Factory EX-7, Maxon Overdrive OD808,
Mojo Gold, Boss Super Octave OC-3, Boss Volume Pedal FV-50H,
Line 6 Delay Echo Park (utilisé parfois pour la stéréo en mode ping pong) (sortie Left du Delay), Nano Freeze, Boss Digital Reverb
(sortie right du Delay) direct vers la Reverb puis ampli.
Parfois pour un jeu en stéréo (selon les projets) : sortie Left de la Reverb vers Kaoss Pad + Boss Volume Pedal FV-50H vers un second ampli (selon le backline disponible)..

Guitares
Fender Stratocaster Signature Eric Johnson White Maple modèle 011770

Amplis
Hotrod Deluxe et Mesa Boogie Express Combo 5:25
 Comment s'est nourrie ta "culture
  de l'effet" ?
A force d'écouter d'autres musiciens (pas que des guitaristes), d'essayer en magasins pour trouver les sons que j'avais dans la tête. ça fait 15 ans que ça dure !
 Collectionneur, curieux, moderne ou
  tout à la fois ?
Plutôt curieux, je ne suis pas fétichiste du matos non plus :-)
 Dernière pédale d'effets achetée ?
Nano Freeze !!!
 Prochain effet convoité ?
Là, je me sens plutôt satisfait de mon patch, j'ai plein d'outils sous la main que je connais bien pour générer les sons que je veux.
Mais peut-être changer d'Overdrive ?
 L'effet que tu n'auras jamais au bout
 des pieds ?
POD...
 Quel artiste ou groupe conseilles-tu
  pour découvrir  la bonne utilisation
  des effets ?
Je trouve que Bill frisell maîtrise ses effets avec une très grande finesse, il sait par exemple utiliser les Reverbes et Delay à merveille !
David Torn est intéressant aussi, mais plus pour le côté synthé-guitar et MainStage.
 Quel guitariste est selon toi le parfait
  utilisateur des pédales d'effets ?
Bill Frisell, toujours très fin, l'effet n'est que le prolongement de sa guitare (lui qui vient de la guitare acoustique), donc fait partie intégrante de son discours, ce n'est pas un "effet" en fait, mais sa musique tout au long de la chaîne.
 Quelle chanson illustre pour toi la
  meilleure utilisation d'effets ?
Là encore, au risque de paraître "Frisello-centré", la musique qu'il a fait pour le film "Finding Forester", un petit bijou de guitare solo.
 L'effet conditionne-t-il ta façon de
  composer ou au contraire, vient-il
  en second plan ?
Aujourd'hui il vient en second plan, comme un outil que je façonne pour obtenir des sons.
C'est devenu le prolongement de ma guitare, c'est à dire que je pense avec quand je compose.
 Ton pire souvenir avec un effet ?
Coupures de son intempestives avec un vieux Delay Boss DD-6 (plutôt bien au demeurant !) en live...ou comment tuer la musique...
 Une anecdote sur une de tes pédales
  d'effets ?
J'arrive à obtenir un son proche d'une note répétée de clavecin, avec mon Delay Line 6 : Delay normal, feedback au 3/4, vitesse au minimum, volume au 3/4, c'est très spécial, surtout en tapping...
On est proche de l'esprit de "Continuum" de Ligeti !
 Le petit truc sympa qui fait plaisir...
La guitare électrique sonne vraiment mieux avec un open Do-Sol-Ré-Sol-Si-Mi, et en stéréo !
 
Photo Adrien Dennefeld
 
 L'effet "ultime" dont tu ne te passeras
   jamais, pour toi c'est ... ???
Photo Pedalboard Adrien Dennefeld
La Pédale de volume ! Je suis aussi violoncelliste et ça permet de créer beaucoup de nuances dans les attaques, les fins de sons, de phrases, ça permet plus de subtilités.
 
 
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