Pierre-Yves Noaille | |||||
Né à Besançon, le 4 Février 1970, et issu d’une famille de musiciens, c’est
à l’âge de 10 ans, que j’ai empoigné ma première guitare.
Parallèlement à la pratique durant 2 ans, de la célèbre méthode "ma guitare", mes parents m’orientent vers une formation classique, durant 3 ans, auprès d’un professeur bisontin, très pédagogue, Pierre Klinguer, puisque je suis gaucher, ce qui était plutôt handicapant, dans les années 80. Premier concert devant un public, à l’âge de 11 ans, après seulement 6 mois de pratique, dans l’église de ma commune, Valdahon, à l’occasion de ma première communion. Dès lors, c’est en autodidacte acharné, malgré le bagage classique, que je vais faire l’apprentissage de la guitare électrique, les disques des plus grands noms du genre tournant jusqu’à l’usure, sur la platine, dans le bureau où mon père préparait ses soirées. En 1985, âgé de 15 ans, et très influencé, entre autres, par Eric Clapton, Carlos Santana, Steve Lukather, Gary Moore, David Gilmour, Andy Summers, et The Edge, je monte mon premier groupe, sans nom, ni matos, mais bien décidé, comme papa, à faire de la scène. |
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En 1991, après mes études, et les passages dans plusieurs groupes, en
particulier, au lycée, bastion des "clubs musique", j’arrive à Dole, en
déplacement professionnel. J’y rejoins le groupe pop/rock "Human Approach",
en pleine préparation d’un album, dont les compositions peaufinent mon jeu
de guitare.
Dans le même temps, je fais le tour des scènes doloises, en jouant dans un orchestre de bal, jusqu’en 1993, l’année 1992 étant passée sous les drapeaux. Les obligations professionnelles et personnelles m’éloignent des groupes, dès 1994, pour quelques années, mais la pratique de l’instrument reste présente. En 1999, déjà bien installé à Montlebon, toujours pour le travail, je participe, au travers de balades acoustiques, à la création d’un album, destiné aux restos du cœur, entièrement composé par Sébastien Grillet, musicien réputé, et sur lequel, apparaissent 2 autres grands, les bisontins Jean-Charles Valley, au saxophone, et Ness, à la guitare. En 2004, je reprends le chemin des bals, dans l’orchestre "Sunlight", à Morteau, suite à une petite annonce. Entre temps, la nécessité de progresser musicalement, et d’améliorer mon jeu, me fait rencontrer une référence, le professeur bisontin, Bruno Minair, pour des cours d’harmonisation et d’improvisation, durant plus d’1 an. En 2005, c’est la révélation, en voyant un big band de blues, de 16 musiciens, faire vibrer le public. Depuis cette date, et après avoir rencontré son leader charismatique, Alain Tissot, dit "Le Fillot", qui cherchait un guitariste, j’officie donc, dans "The New Blues Borthers and The Band", sous le nom de scène "Mr PY". Automne 2008, Sunlight s’arrête, après avoir écumé, quotidiennement, les bals de la région, pendant 4 ans. En 2010, un autre projet, familial celui-là, m’associe musicalement à mes parents, et nous transformons un ancien orchestre, en groupe de rock, "Flashback" est né. Début 2011, c’est lors du remplacement de l’excellent guitariste, Damien Chopard, des "Gens de la Lune", pour un concert unique, en Allemagne, que j’ai la chance de rencontrer l’un des légendaires membres fondateurs du groupe Belfortain mythique, Ange, Francis Descamps, le frère de Christian, tout aussi célèbre. Après une très sérieuse audition, et uniquement 3 répétitions, c’est la route pour Tuttlingen, et sa salle emblématique, le "Ritergarten", qui a vu défiler quelques pointures. Depuis, je joue toujours dans NBB et Flashback, pour mon plus grand plaisir, et celui de mes acolytes. Bien entendu, je reste ouvert, à mes moments perdus, pour d’autres rencontres passionnantes, afin de participer à de beaux évènements, progresser, encore et toujours, musicalement, et techniquement. |
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Quelle pédale d'effet as-tu eu ou découvert en tout premier ? |
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L’UE-300 Ibanez et la Wah Dunlop, mon père ayant quelques effets,
j’utilisais son matos à mes débuts. |
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Comment s'est nourrie ta "culture de l'effet" ? |
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Par la nécessité, en bal, de coller au titre interprété. Je suis de l’ancienne école, guitare et ampli, mais j’ai eu très vite l’envie, et le besoin, de construire mon propre set. |
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Collectionneur, curieux, moderne ou tout à la fois ? |
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En fait avoir le son, la signature sonore, outre la technique, c’est un
vrai objectif, pour moi. Pas trop collectionneur, en fait, je pense avoir trouvé ma config idéale, surtout avec le Mesa Roadster, ayant pourtant joué sur quelques très bons amplis, quelle tuerie, c’est comme avoir 4 amplis en 1. Ensuite, un bon choix des effets principaux, utiles pour moi, et surtout, fiables pour la scène, et c’est parti. Je trimballe ce set depuis 6 ans, et pas de soucis, pour l’instant, fiabilité et sonorités garanties. |
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Dernière pédale d'effets achetée ? |
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Tc Electronic Hall of Fame Reverb pour l’acoustique, entre le Préampli, et
la sono. En électrique, j’utilise la Réverbe à lampes du Roadster. |
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Prochain effet convoité ? |
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Rien pour l’instant, ce sera au coup de cœur, visiblement.
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L'effet que tu n'auras jamais au bout
des pieds ? |
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Pas de limites, sauf le porte-monnaie. Blague à part, tout effet est bon, dès lors qu’il sert, agréablement et judicieusement, la musique. |
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Quel artiste ou groupe conseilles-tu pour découvrir la bonne utilisation des effets ? |
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U2, Toto, Police, Pink Floyd. |
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Quel guitariste est selon toi le parfait utilisateur des pédales d'effets ? |
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The Edge, Steve Lukather, Andy Summers, David Gilmour, et j’oubliais,
Peter Frampton, bien-sûr ! |
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Quelle chanson illustre pour toi la meilleure utilisation d'effets ? |
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Sans aucun doute, "With or without you" de U2. L’association de l’Ebow
et du Delay, subtile association ! |
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L'effet conditionne-t-il ta façon de
composer ou au contraire, vient-il en second plan ? |
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Pour avoir participé à quelques compos, d’abord juste la guitare, pour
voir le rendu musical, puis travail du son, pour poser le décors. Je travaille souvent, sauf quand le morceau est évident, à l’oreille, sans aucun effet, afin de trouver les bonnes notes, ou accords. Il faut faire attention à ne pas masquer la mélodie réelle, par des effets, surchargés, ou mal dosés. |
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Ton pire souvenir avec un effet ?
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L’accordeur actif, en début d’intro guitare, grand moment de solitude ! |
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Une anecdote sur une de tes pédales d'effets ? |
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Avoir trouvé l’astuce, sur la Boss DD-20, pour faire un Delay façon U2
(eight dotted note). |
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Le petit truc sympa qui fait plaisir... |
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Jouer avec ma config, et rechercher la sonorité intéressante. Et la scène... toujours... la scène, au service de l’artiste que j’accompagne, en donnant le meilleur de moi-même. Mais là, je n’invente rien ! Avril 2014 (ampli, alim et système HF) |
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L'effet "ultime" dont tu ne te passeras jamais, pour toi c'est ... ??? |
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Le Chorus, bel exemple d’effet qui enjolive le jeu à la guitare. J’ajouterai que, bien utilisés, seuls ou ensemble, il y en a d’autres... |
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Sites internet |
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2014 © Le Son Du Bout Des Pieds