Victor Radu
Photo Victor Radu
Né en 1978 à Bucarest, sous le régime totalitaire communiste.

J'ai commence à étudier la guitare en autodidacte à 14 ans, et dès 16 ans j'ai fait partie de la troupe de théâtre et musique du lycée.

Adolesce j'aint eu plusieures expériences de groupe et de scène, notamment avec le trio punk alternatif Playground (concerts en ouverture de groupes importants, vidéo clips à la télé roumaine, émissions radio).

En 2002 j'ai changé d'horizon en poursuivant mes études à Paris, pour enfin atterrir en 2008 à Montpellier, vraie patrie des punk-rockeurs !
Pour une fois je ne devais pas m'excuser d'être un punk rockeur moderne,
A Montpellier on trouve très vite de partenaires d'aventure musicale !

Ma dernière expérience notable sur Montpellier : Toboggan Prophecy avec Nicolas Seux (basse-backings) et Stéphane Valéro (batterie).

En faisant le calcul, je fais de la musique depuis 16 ans, en ayant accumulé une bonne expérience et de centaines de morceaux composés.

Cependant il ne faut pas s'arrêter d'avancer, d'échanger et de jammer avec pratiquement toutes les personnes disponibles à le faire !

Dans cet échange et dans cette transmission d'énergie et d'émotions fortes je me retrouve à chaque répétition, à chaque concert.
C'est notre petit paradis.

 Quelle pédale d'effet as-tu eu ou découvert en tout premier ?
Une copie russe de la Heavy Metal 2 de chez Boss. On ignore souvent le marché énorme qui était en place en Russie dans les annés ’90 !
Schéma Victor Radu

 La chaîne du bout des pieds

TC Electronic Polytune,
TS-8O8 Clone (General Guitar Gadgets kit),
Alembic Stratoblaster Booster (Guitar General Gadgets),
GE-7 Boss Japan,
et en boucle d’effets :
RP-155 multi-effets Digitech,
DD-2 Boss Japan.

Guitares
Flying V Gibson RI ’67, ES 339 Gibson Custom Shop.
J’envisage l’achat prochain d’une Les Paul Custom,
une Fender Telecaster Custom, et une Martin acoustique.

Amplis
Mon ampli préféré reste le combo Mesa Boogie Express 5/25.
 Comment s'est nourrie ta "culture
  de l'effet" ?
A mes débuts "la pédale" se réduisait à une simulation d’ampli Marshall, car les amplis de ma jeunesse ne disposaient pas d’un deuxième canal.
En écoutant mes idoles pop-rock j’ai découvert avec plaisir le Chorus, ce fût un deuxième amour pour moi !
 Collectionneur, curieux, moderne ou
  tout à la fois ?
Mon approche du son se veut pure et dure du type guitare-OD-ampli à lampes, mais vu toutes les situations où je dois assurer, la chaine de pédales se montre comme un partenaire irremplaçable.
La guitare joue sur tous les registres, des fois elle se fond dans l’atmosphère, des fois elle prend le devant, il faut tout envisager !
 Dernière pédale d'effets achetée ?
DS-1 Ultra modifiée par Keeley, et dont je ne suis pas très fan finalement !
 Prochain effet convoité ?
Je construis moi-même de pédales, donc ce sera probablement un kit de chez General Guitar Gadgets.
J’hésite entre un Delay analogique (PT-80) et un Fuzz (Big Muff Clone).
Une autre pédale convoitée prochainement : La Fulltone Clyde Wah, à mes yeux elle n’a pas d’égale !
 L'effet que tu n'auras jamais au bout
 des pieds ?
Probablement un Flanger ou un Tremolo, le son est sublime mais je reste guitariste-chanteur donc je me simplifie la vie !
 Quel artiste ou groupe conseilles-tu
  pour découvrir  la bonne utilisation
  des effets ?
The Cure et The Police. Il y a du tout et pour tous !
 Quel guitariste est selon toi le parfait
  utilisateur des pédales d'effets ?
Probablement The Edge de U2, son style est basé sur les Delays enchainés – je considère que le "feeling" reçoit un coup lourd avec son utilisation de racks interminables.
Comme quoi le boulot bien fait c’est pas forcément le plaisir de tout le monde.
 Quelle chanson illustre pour toi la meilleure utilisation d'effets ?
Ça doit être Hendrix avec "All Along the Watchtower", mais je pense que ses doigts pouvaient facilement remplacer toute la chaîne d’effets...
On peut faire beaucoup plus qu’on ne pense avec les techniques de jeu et les potentiomètres de nos guitares !
 L'effet conditionne-t-il ta façon de composer ou au contraire, vient-il en second plan ?
Souvent je compose sur acoustique, ou alors avec une pédale que je n’utiliserai jamais sur scène comme par exemple la Vintage Rat.
L’effet est censé être secondaire, pourtant souvent il dégage l’atmosphère générale de la prochaine chanson.
Il faut se plonger là-dedans dès qu’on sniffe l’inspiration !
 Ton pire souvenir avec un effet ?
En plein concert devant quelques milliers de spectateurs j’ai sauté les pieds joints sur ma SEULE pédale, qui a donc rendu l'âme !
Ne plus jamais écarter mes pédales de deux mètres par rapport à mon micro voix !
Photo Victor Radu
 Une anecdote sur une de tes pédales d'effets ?
Un coup j'avais modifié une de mes pédales, dès que mon bassiste l'a essayée il ne l'a plus jamais relâchée (c'était un Fat Boost sur la TS-808).
Pareil en faisant les balances avec ma pédale Rat customisée, j'ai pu obtenir un bon son avec la modification censée sonner bien sur la basse (la modification de Krist Novoselic, on enlève les deux diodes du circuit)
 Le petit truc sympa qui fait plaisir...
Faire ses pédales soi-même est un vrai plaisir, autant que de créer sa propre musique. Il y a un trésor de savoir-faire qui nous attend, et qui devra être transmis aux futures générations.
 L'effet "ultime" dont tu ne te passeras jamais, pour toi c'est ... ???
Mon Tube Screamer 808, cloné par mes soins avec un kit de chez General Guitar Gadgets.
Elle est capable de bouger les murs, se faire entendre à travers le mix infernal d’une salle de répét ! Elle a gagné la compétition avec plus de 50 pédales vintages/à lampes/modernes que j'ai eues par le passé.
 Site(s) internet

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