Cristián Vergara Zurita
Photo Cristián Vergara Zurita
Cristián Vergara Zurita est né le 27 octobre 1976 à Carthagène, au Chili, il arriva à l’âge de 2 ans dans la ville de Constitución, qui est sa ville actuelle.

Il a manifesté, dès son plus jeune âge, un intérêt pour plusieurs disciplines artistiques, avec un goût plus prononcé pour l’art visuel et la musique. Aujourd’hui, il a fait de sa passion pour l’art plastique son métier, ce qui lui a notamment permis de se placer comme l’un des artistes plasticien le plus connu de la région ; il a déjà gagné d’importants concours dans cette même zone et développe des projets pour la télévision, la radio, la presse écrite ou l’Internet.

Parallèlement, la guitare a toujours été sa passion ; une passion qu’il cultive depuis l’âge de 14 ans.
À partir de cet âge là, il apprit à jouer sur des guitares qu’il avait empruntées.

Il en vint à accorder des guitares qu’on lui laissait pour deux ou trois jours ; c'est ainsi qu’il put apprendre à son rythme.

Quelques années après, sa mère lui offrit sa première guitare : une électro-acoustique qu’il ne possède aujourd’hui plus.
Dès lors, il développa ses deux passions, jusqu’à sa rencontre avec sa femme, Luz Katherine Aravena, chanteuse remarquable, gagnante de nombreux festivals au Chili, et aux importantes représentations à l’étranger. Influencé, il continue à travailler tout en mettant en avant ses compétences, et en acquérant de nouveaux gadgets musicaux.

Ensemble, ils ont une petite fille nommée Ángela Jesús.

Par la suite, il obtint son diplôme de professeur ainsi qu’une maîtrise en éducation, ce qui lui permet de transmettre son savoir aux autres générations par l’intermédiaire de cours d’arts plastiques et de musique.
 Quelle pédale d'effet as-tu eu ou découvert en tout premier ?
Ma première pédale était un multi-effets Zoom 606, que j’ai acheté sans en connaître réellement la fonction, c’est ce que l’on trouvait à cette époque dans les magasins de musique.
Ça a été un peu dur pour moi de me familiariser avec une pédale d’effet, étant donné que je n’y connaissais rien en termes de modulations, d’algorithmes ou autres. Les seules choses qui m’intéressaient étaient les Delays, les Reverbs et les Distorsions. Sans parler de la pédale Wah-Wah -celle qui me pose toujours problème- étant donné qu’il était très difficile de tout configurer comme on le voulait. C'est de là que j’ai continué à chercher d’autres effets.
Schéma Cristián Vergara Zurita

 La chaîne du bout des pieds
Photo Pedalboard Cristián Vergara Zurita
Nov 2011


Câbles Sommer et plugs Neutrik Silent
TC Electronic Polytune, Wah Morley Bad Horsie 2,
Ibanez Jemini Distortion, ISP Decimator, Morley Optical Volume,
Câbles Fender California.
Dans la boucle d’effets, TC Electronic G-Major,
commandé par le Behringer FCB-1010.
Tout ça alimenté par le DC Brick Universal de Dunlop.

Guitares
La guitare que j’utilise actuellement est une Ibanez Jem Original modifiée. J’ai installé un système Fernandes Sustainer dans le manche,
et ai en plus peint en noir le circuit de toutes les ferrures dorées.
J’ai aussi changé le chevalet Ibanez pour un Floyd Rose Pro Original,
qui permet une meilleure stabilité d’accordage.
Cordes Ernie Ball Titanium et médiators Ibanez Steve Vai Signature.

Amplis
J’utilise une tête Laney Cabezal hybride de 120 watts,
avec un préamp à lampe 12AX7,
qui donne au son la chaleur dont il a besoin.
La puisasnce est à transistors.
Le caisson est un Laney à 4 hauts parleurs Celestion de 50 W.
Tous deux me procurent la puissance nécessaire.
 Comment s'est nourrie ta "culture
  de l'effet" ?
Elle s’est nourrie en cherchant ce qui était à ma portée dans les magasins de musique, comme la pédale Wah-Wah HellBabe de Behringuer, ou encore le Compresseur Sustainer, qui sont des pédales très économiques et qui permettent d’amplifier le rendu sonore de l’ampli Roland Cube 30, dont le rendu est tout simplement exquis en matière de sons, riches en distorsions, mais très faible en termes de puissance.
Au début, j’avais ma guitare Ibanez Gio, et le Roland Cube 30 comme ampli, la Wah-Wah et le Compresseur. J’ai travaillé longtemps avec ce matériel, mais à la longue j’avais besoin de plus de puissance. J’ai tout vendu, sauf l’ampli que mon épouse utilise aujourd’hui encore lors de répétitions, étant donné ses effets extraordinaires et sa facilité de transport.
 Collectionneur, curieux, moderne ou
  tout à la fois ?
Collectionneur non, car je me défais de ce que je n’utilise pas.
Je suis très curieux de découvrir les sons dont j’ai besoin, et qui au fil du temps, me rendent beaucoup plus exigeant. Moderne, oui, un peu, mais je ne suis pas un inconditionnel des ultra technologies qui altèrent le vrai son.
J’aime le son naturel et modifié par les effets, mais pas celui qu’ils détériorent.
 Dernière pédale d'effets achetée ?
Une TC Electronic G-Major, qui va être suivie par une Wah-Wah MXR Custom Audio Electronics.
 Prochain effet convoité ?
Je suis en train d’ajuster mon branchement au format rack, ce qui m’a un peu coûté, puisque le changement est très radical et mon pays n’offre que très peu de possibilités. Je dois tout importer.
 L'effet que tu n'auras jamais au bout
 des pieds ?
Il ne faut jurer de rien, mais j’aurais tendance à bannir immédiatement les effets qui sont très bruyants et qui dégradent le son.
 Quel artiste ou groupe conseilles-tu
  pour découvrir  la bonne utilisation
  des effets ?
Il y en a beaucoup, et dans différents styles. C'est difficile de répondre à ce genre de question, mais je crois que s’il y a vraiment un groupe que j’affectionne beaucoup c’est Pink Floyd, ou encore INXS...
Il y a aussi le groupe latino-américain Soda Stereo, dont l’usage des effets de manière directe et étudiée m’a plu, et dont le fondateur et chanteur, Gustavo Cerati, a passé beaucoup de temps dans le coma.
 Quel guitariste est selon toi le parfait
  utilisateur des pédales d'effets ?
À mon sens, celui qui utilise le mieux les effets est Steve Vai. Il est capable, lors d’un concert, de passer par presque toutes les modulations : Delays, Wah-Wah, etc. Son travail est surprenant, tout comme sa collection d’effets.
Je ne peux que mentionner également Joe Satriani et Eric Johnson.
 Quelle chanson illustre pour toi la
  meilleure utilisation d'effets ?
Les chansons que je préfère pour l’utilisation des effets sont "Whispering a Prayer" et "Building the Church" de Steve Vai.
 L'effet conditionne-t-il ta façon de
  composer ou au contraire, vient-il
  en second plan ?
Ça dépend du style je crois. Si je me mets à créer un son sec, sans au minimum un Reverb, je ne peux pas me concentrer. Je sens qu’il manque quelque chose et ça me gêne. Mais si l’effet a un rôle principal, c'est nécessaire ; autrement ça suffit à obtenir l’atmosphère musicale permettant de créer. En ce qui me concerne, c’est fondamental. Les effets ne sont pas tous nécessaires pour créer une base initiale, mais ils le sont pour trouver les derniers détails.
 Ton pire souvenir avec un effet ?
À vrai dire, je n’ai aucun mauvais souvenir. Au contraire, les effets m’ont toujours procuré de grandes satisfactions jusqu’à aujourd’hui.
 Une anecdote sur une de tes pédales
  d'effets ?
Avec ma femme et un ami musicien nous avons eu l’idée de participer à un festival.
J’avais pour seuls partenaires mon Ibanez et mon Zoom 606, avec à mes côtés tout un orchestre sur une scène luxueuse.
Je pensais que j’allais me ridiculiser, mais ils m’avaient attribués un sonorisateur spécial avec lequel nous avions testé le son et, étant donné qu’il fallait seulement utiliser la distorsion, il m’avait configuré tout ça d’une telle manière que le son fut extraordinaire. Ma guitare n’avait jamais produit un tel son et elle ne l’a plus jamais refait hahaha.
Ce fut une énorme expérience avec ma petite pédale Zoom et mes câbles bon marché.
 Le petit truc sympa qui fait plaisir...
J’espère qu’un jour on me guérira du GAS et que je parviendrai à trouver le son que je cherche indéfiniment hahaha.
 L'effet "ultime" dont tu ne te passeras
  jamais, pour toi c'est ... ???
La Reverb, le Delay, la Distorsion et le Wah-Wah.

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